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L'hindouisme ne possède ni dogme établi, ni fondateur, et témoigne d'une grande diversité de croyances et de pratiques. On ne peut donc dater avec précision le moment de sa naissance. Nous savons cependant que des élaborations philosophiques s'amorcent dès la première moitié du Ier millénaire avant notre ère. Au fil des siècles, les croyances et convictions évolueront sous l'influence d'autres religions et se développeront dans le sous-continent indien en ne sortant que rarement de ses frontières.
Outre l'autorité des Védas, les différentes écoles hindoues s'accordent sur un fond commun: la pluralité des approches du divin ainsi que le cycle de création, de préservation et de destruction de l'univers. Les hindous reconnaissent également la permanence de l'essence du monde et de l'âme ainsi que l'importance du karma – le poids des actes bons ou mauvais – pour déterminer le cours des réincarnations après la mort. Par principe, chaque hindou-e est appelé-e à se conformer aux exigences de sa classe et de sa caste à chaque étape de sa vie afin d'accéder à la libération finale – moksha.
Au début de notre ère, les dieux mentionnés dans les Védas sont supplantés par la triade divine (trimurti) formée de Brahma, qui recrée le monde au début de chaque cycle cosmique, Vishnou qui le préserve et Shiva qui le détruit. Chacun des trois dieux constitue une manifestation du brahman, l'Absolu au-delà de toute représentation.
Dans les faits, la plupart des hindous ont leur Dieu de prédilection rattaché à l'un de ces trois grands courants: